Logiciels
Je présente ici quelques logiciels que j'utilise dans le domaine de l'audio.
Foobar est le premier logiciel que j'ai vraiment exploité pour gérer ma discothèque après avoir bien sûr fait un tour par
l'Itunes d'Apple ou même Windows Meldia Player, mais ce que je pouvais alors
lire sur Internet au sujet de Foobar et de ses qualités audio m'a poussé à me
plonger dans son utilisation qui, il faut bien l'avouer, n'est pas chose aisée
pour ceux qui ne sont pas à l'aise avec l'informatique en général.
Depuis des années j'ai résolu le problème de la sauvegarde de mes fichiers à l'aide d'un petit fichier Batch qui fait
appel à une commande DOS. Ce fut XCOPY pendant un bon moment puis ROBOCOPY depuis Windows 10. Je m'en sers pour sauver
mes fichiers audio, images, textes enfin tout ce que je dois sauver périodiquement.
A l'occasion d'un petit problème technique (Foobar ne fonctionnait plus suite à
une mise à jour de Windows, il a fallu alors simplement recharger Foobar pour
que tout rentre dans l'ordre) on m'a conseillé d'essayer JRiver. Comme ce
logiciel pouvait être téléchargé et utilisé gratuitement pendant 1 mois, je me
suis lancé dans cette aventure.
La première chose qui fut assez évidente pour moi est que ce logiciel
fournissait la même qualité d'écoute que Foobar avec une ergonomie qui n'avait
plus rien a voir avec ce que Foobar fournissait en standard, même si à force de
l'optimiser j'étais arrivé à quelque chose de tout à fait acceptable.
J'ai utilisé abondamment ce logiciel pour ripper les CD
Possédant une collection significative de vinyles j'utilise ce logiciel pour
les numériser.
Application permettant de piloter la lecture des fichiers audio stockés sur
un disque dur externe USB via le SBC (Single Board Computer) Rapsberry Pi 3.
27 juillet 2009 revu le 4 février 2012
Cela fait quelques années maintenant que j'utilise Foobar pour gérer et accéder à ma discothèque. J'avoue que plus le temps passe et plus
j'apprécie son utilisation et ses possibilités. A l'occasion de discussion avec des amateurs ou de lecture d'articles sur le Web et sur certains forums, il m'arrive de trouver de nouveaux modes d'utilisation ou des idées d'amélioration. J'ai donc décidé de créer une page plutôt orientée "utilisation musique" et/ou vers l'aspect "logiciel" et ai extirpé certains passages de la page "PC & Musique" que j'oriente désormais vers l'aspect "matériel". Donc, comme tout le monde, enfin ceux qui s'intéressent à la qualité de la restitution sonore, J'ai cherché et trouvé sur le Web le fameux lecteur Foobar2000 ! Il fait apparemment l'unanimité dans le monde entier...
Il faut bien reconnaitre que tant qu'on ne possède qu'une petite quantité de CD (quelques centaines) l'utilisation de l'informatique pour gérer une discothèque n'est pas indispensable, et si l'on est un peu ordonné, on arrive à retrouver rapidement le disque que l'on veut écouter. Mais, les véritables amateurs possèdent eux, plusieurs milliers d'albums. Ca peut sembler étonnant, mais, j'en connais et j'ai même entendu dire il y a quelques années un vendeur de la Fnac au rayon classique qui considérait qu'un véritable amateur de musique possède 4 à 5000 disques ! Dans ce cas, l'ordinateur est un outil qui facilite beaucoup les choses.
Il faut dire qu'il faut se faire un peu violence pour attaquer le problème de l'interface. J'entends par ce mot ce qui se présente à l'écran lorsque vous lancez le logiciel pour la première fois après l'avoir téléchargé. On n'est plus face aux écrans très élaborés de Windows Media Player ou de l'iTunes d'Apple. Et ce que l'on voit est quelque peu déroutant. Alors, il faut retrousser les manches et parcourir les menus pour modifier à sa guise l'écran d'accueil.

Foobar quasiment brut de décoffrage
Mais Foobar offre la particularité très intéressante, en première approche, d'être structuré selon ce que l'on peut obtenir
avec l'explorateur Windows en dossiers et sous-dossiers.

A gauche, l'architecture vue par l'Explorateur Windows. A droite, la même architecture mais vue par Foobar
lorsqu'on active la vue"View - by folder structure" ce qui signifie d'ailleurs : "Vue par structure de fichiers"
Cette classification m'a semblé évidente lorsque j'ai commencé à ripper mes CD. Il fallait bien que les fichiers musicaux soient rangés quelque part et que je puisse les retrouver rapidement. Nous verrons plus tard que ceci n'est pas très important et les fichiers pourraient être mis en vrac dans un dossier unique.
Il est possible de faire à peu près tout ce que l'on veut en termes de présentation et, ayant vu sur le Web quelques images de réalisation très abouties, je me suis lancé. Après quelques tâtonnements, je suis arrivé à ça, qui me semble assez clair et fonctionnel : En haut de l'écran, le titre du morceau en cours de lecture (la première ligne bleue). Au bas de l'écran, la deuxième ligne affiche le type de fichier lu. Le FLAC pourFree Lossless Audio Codec, les CD étant rippés avec EAC (Exact Audio Copy), un logiciel d'extraction facilement obtenu sur le Web), puis vitesse, fréquence, le mode de fonctionnement et l'indication des timings. C'est la commande "By folder structure" qu'il faut activer pour obtenir une structure "Windows".
Comme indiqué précédemment, j'ai réalisé la structuration des dossiers et sous-dossiers directement
depuis "Explorateur Windows".
Dans chacun de ces sous-dossiers, j'ai créé un sous-dossier pour chaque artiste, puis un dossier par album dans lequel je range les fichiers
musicaux. Si l'on veut afficher une image (la pochette du disque par exemple), il faut mettre l'image dans le même dossier que celui ou se trouvent les fichiers musicaux et ne pas oublier de renommer cette image en "Folder.jpg" sinon, elle ne s'affiche pas.
Remarque : Depuis les premières versions, Foobar a beaucoup évolué. En ce qui concerne les images, il est maintenant possible d'afficher beaucoup plus d'images. Les vues de recto-verso des pochettes (front cover.jpg, back cover.jpg), une photo de l'artiste (artist.jpg), plus deux autres possibilités disc.jpg et icon.jpg dont l'utilité m'échappe pour le moment.
Comme je trouvais qu'il y avait beaucoup de place sur l'écran, j'ai ajouté une fonction qui affiche le spectre fréquentiel en 20 bandes, mais on peut en demander 160 et les afficher en plein écran ! Ca fait un peu gadget, mais, lorsqu'on regarde et écoute en même temps, on a parfois des surprises.
Dématérialiser sa discothèque
Pour dématérialiser (correctement) sa discothèque il est souhaitable de
se fixer quelques règles pour que les logiciels de lecture puissent fonctionner.
Chacun peut bien sûr en imaginer beaucoup, mais il est nécessaire de faire
preuve d'une certaine rigueur quant à leurs élaborations, et ce n'est pas si
simple que ça !
Il faut d'abord envisager tous les cas qui peuvent se présenter quand on a un CD
en mains. Ce que je présente n'est peut-être, voir sûrement, pas exhaustif, mais
il faut bien commencer !
Quel type de CD pouvons nous trouver ?
- Un artiste ou un groupe, ex. : Alain Souchon, les Beatles mais aussi Mozart
(un ou plusieurs concertos) ou Beethoven (une symphonie),
- Un compositeur & plusieurs interprètes, ex: Un hommage à Georges Brassens
réalisé par plusieurs chanteurs qui reprennent ses chansons,
- Un interprète & plusieurs œuvres, ex: Un pianiste qui interprète un concerto
de Mozart, un de Bach et un de Beethoven, tous présents sur le même CD,
- Plusieurs interprètes & plusieurs œuvres, ex: une compilation de Jazz.
C'est ici qu'interviennent les fameux Tags ou méta-données, qui sont des informations
adjointes à chaque fichier musical.
De nombreux outils sont disponibles pour remplir ces informations qui sont
formatées dans les fichiers et malheureusement, il n'y a pas vraiment de
standardisation de ces données. Chaque lecteur fait un peu ce qu'il veut et si
par exemple on renseigne ces données avec le lecteur d'Apple (iTunes) on peut
avoir des surprises si on lit ces données avec Foobar ou Windows Media Player.
Il faut aussi noter que les fichiers musicaux au format WAV ne peuvent pas être
"taggués".
Cependant quelques données "de base" arrivent à traverser les embûches créées
par les lecteurs.
Ci-dessous les données gérées par Foobar :

A ce stade il est nécessaire d'avoir un niveau minimum en anglais car Foobar ne propose pas de version française. Cela dit, le nom des données est suffisamment explicite pour s'y retrouver facilement. Dans le tableau ci-dessus, il est bon de renseigner toutes les données jusqu'à "Total discs". La donnée "Comment" (Commentaires) est laissée à l'appréciation de chacun.
Ci-dessous mes commentaires et analyses de ces méta-données :

Remplir automatiquement le champ "Artist Name"
Comme je l'indiquais dans le tableau ci-dessus, indiquer que "Mozart" est le nom de l'artiste est un peu sauvage. C'est tout d'abord un compositeur. Et si il n'y a pas d'artiste ou plutôt d'interprète il faut laisser ce champ libre. Mais alors, qu'est-ce qui apparaitra comme "Artist Name" ?
C'est là que l'on commence à comprendre la puissance de Foobar !
Il faut suivre la démarche suivante :
Dans cet exemple, je ne présente la manip que pour un compositeur, mais bien sûr, elle est généralisable à toute la discothèque. Il suffit alors de sélectionner "All Music" tout en haut de la structure (comme présenté plus haut).
On utilise pour cela les menus contextuels semblables à ceux qu'on utilise avec Word ou Excel et d'une manière plus générale avec tous les logiciels fonctionnant sous Windows. On active un menu contextuel en effectuant un clic droit sur la zone sélectionnée. Ici, La Symphonie N°3 de Gustav Mahler. On sélectionne ensuite les propriétés (Properties) et on fait de même sur "Artist Name" et on sélectionne "Format from other fields".
Sur l'écran ci-dessous, notez le lien hypertexte "Syntax Help" (en bleu, souligné). Cliquez-le, il fait référence à un fichier html 'aide à la syntaxe qui se situe dans le répertoire d'installation de Foobar. Dans la zone de saisie "Pattern", tapez la ligne de commande :
$if3(%composer%,%performer%) ou copiez/collez-la depuis cette page.
La colonne "New value" de la zone "Preview" affichera le résultat de la ligne de commande saisie dans "Pattern". Parcourez son contenu avant de cliquer sur "OK".
Après, il ne sera plus possible de revenir en arrière !

La valeur prise pour "Artist Name"' sera alors celle figurant dans "Composer" ou "Performer" si le champ quot;Composer n'a pas été renseigné. Magique !!!
Foobar regorge de possibilités ! En voici une autre qui permet un choix de tri extraordinaire, seulement limité par le besoin ou 'imagination.
En partant encore de la structure présentée plus haut, on aperçoit tout en bas une fenêtre surmontée de l'inscription "View".
Par défaut, Foobar propose plusieurs possibilités :

Mais il est possible d'en créer d'autres qui apparaitront dans ce sélecteur et qui présenteront les informations différemment, comme vous le souhaitez.
Supposons que tous les champs compositeurs ("Composer") soient renseignés dans les méta-données et que vous souhaitiez les lister en indiquant à quel genre musical ils se rapportent, ainsi que le ou les albums relatifs à ce compositeur.
Il faut ouvrir les préférences de Foobar et sélectionner "Album List". On retrouve bien les différentes vues qui apparaissent dans l'écran ci-dessus. Pour ajouter un nouveau filtre, il suffit de cliquer sur 'Add new". On saisi alors le nom que l'on veut donner au filtre, ici, "Compositeur" puis, dans la colonne droite, on saisi ce que l'on veut filtrer, ici, le compositeur, le genre (auquel
appartient le compositeur et le ou les albums de ce compositeur. Il faut noter que les critères apparaissent encadrés par des "%". J'ai dans cet exemple séparé les critères par des espaces encadrant des "-".
Ne pas oublier de faire "Apply" avant de sortir des préférences sinon le filtre
ajouté ne serait pas pris en compte.

Zone de création de la commande "View"
Et voici le résultat qui apparait lorsqu'on sélectionne "Compositeur" dans "View" :

Mais il serait plus agréable d'avoir ceci :

A noter : J'ai changé la manière de référencer les compositeurs classiques. J'ai opté pour "Nom, Prénom" car si il est assez naturel de faire référence à "Alain Souchon", il l'est plus pour moi de faire référence à "Mahler". Question de choix...
Pour obtenir ce résultat, c'est assez simple. Il suffit d'insérer le caractère
'|' dans la commande "View" : (%composer% | %genre% - %album%)

Zone de création de la commande "View"
Dans la foulée, J'ai fait la même chose pour les "performer", c'est-à-dire : les exécutants (Le chef d'orchestre, et/ou l'orchestre)
On perçoit les énormes possibilités d'affichage des informations contenues dans les "tags" de chaque fichier. Il est possible d'afficher tout ce que l'on souhaite sous la forme désirée en associant les informations que l'on juge utiles et/ou nécessaires.
(Je tiens à remercier ici mon ami Dominique qui m'a mis sur la voie des possibilités de Foobar)
10 avril 2009
Ayant rippé la quasi totalité de mes CD, se pose la question de la sauvegarde. Il existe beaucoup de possibilités en termes de logiciels pour faire cela, mais une solution très simple ne coutant rien peut être mise en œuvre très facilement. Il s'agit d'utiliser la commande DOS : XCOPY.
Avec un outil de traitement de texte, le "bloc notes" de Windows est parfait pour cela, il suffit tout simplement d'écrire ces 2 lignes de commande et d'indiquer que le type du fichier est ".bat" (un fichier batch).

La commande "@echo off" affiche des messages à l'écran ou active (ON) / désactive (OFF) l'affichage des commandes
La commande "xcopy" copie des fichiers et des arborescences de répertoires.
Tout est dit !
L'exemple ci-dessus indique que le contenu du répertoire "Ma musique" se trouvant sur le disque "D" doit être copié dans le répertoire "Ma musique" du disque "F".
Dans mon cas, le disque "D" est le disque du PC dédié à la musique, le disque "F" est un disque de sauvegarde que je branche via une prise USB lorsque je veux faire une sauvegarde.
Les noms des disques et des répertoires doivent être adaptés selon le cas.
Attention au sens des "/" et "\" et respecter les espaces !!!
De nombreuses options permettent
de modifier ou d'optimiser le fonctionnement de cette commande.
L'ensemble de ces options sont décrites sous DOS.
Sous Windows XP, faire "Démarrer", "Tous les programmes", "Accessoires" puis sélectionner "Invite de commande". Taper "help xcopy". La liste des options possibles s'affiche. Pour revenir à Windows, taper "exit".
Parmi les options disponibles, j'ai retenu les suivantes :
/E : Copie tous les sous-répertoires, même ceux qui sont vides
/R : Remplace les fichiers en lecture seule
/Y : Supprime la demande de confirmation de remplacement des fichiers de destination existants
/I : Si la destination n'existe pas et que plus d'un fichier est copié, considère la destination comme devant être un répertoire
/D : Copie les fichiers modifiés à partir de la date spécifiée
(j-m-a)
Si aucune date n'est donnée, copie uniquement les fichiers dont l'heure source est plus récente que l'heure de destination.
Remarque : Lorsque le fichier Batch est utilisé pour la première fois et qu'il y a beaucoup de fichiers à copier, la copie peut durer un certain temps qui dépend aussi de la vitesse des disques en lecture d'une part et de l'écriture d'autre part. Si on ajoute un nouveau fichier et que l'on relance un batch, XCOPY ne sauvegardera que ce fichier, c'est alors très rapide.
C'est un outil simple et performant, facile à adapter et à lancer, que j'utilise également pour les
différents sauvegardes des fichiers de trouvant sur mon PC "de travail"
28 Mars 2011

Batch de sauvegarde
Là encore, attention aux lettres identifiant les disques.
De la même façon, en tapant "CMD" dans la fonction de
recherche de Windows, vous arrivez dans le DOS et à l'invite de commande si vous tapez "Help Robocopy", vous saurez tout
sur cette fonction.
Remarque :
Robocopy fait le ménage ! Si vous supprimez un fichier dans le répertoire source
alors qu'il est présent dans le répertoire destination, l'activation de Robocopy supprimera le fichier en question dans
le répertoire destination.
Je n'ai plus besoin de tuner FM ou la radio via Internet
Il y a quelques jours, je vais écouter l'installation d'un ami. Au cours de nos échanges, il me fait part de sa passion pour la musique baroque. Rentré chez moi, je m'aperçois que j'ai complètement oublié de lui demander des références de disques afin de m'initier à celle-ci. Je lui envoi un mail en ce sens et il me répond que je peux écouter ce genre de musique sur une station de radio sur Internet via Foobar.
J'avais pourtant ressorti mon Tuner FM d'un placard afin de le brancher sur ma nouvelle carte son. Ca fonctionnait, mais avant de finaliser l'installation, je devais régler le problème du réglage du niveau de sortie de mon installation. Vieux sujet...
Quand j'ai reçu le mode d'emploi de Foobar pour écouter la radio sur Internet, le Tuner FM est retourné dans le placard !
D'après ce qu'on m'a expliqué, aujourd'hui la quasi totalité des radios préparent un flux numérique qui est ensuite distribué sur Internet, le câble, le satellite, sur les ondes pour les récepteurs numériques (qui sont encore assez rares sur le marché) et après conversion en analogique également sur les ondes pour les récepteurs classiques dont nous sommes tous équipés.
Certes, nous ne sommes pas dans le domaine de la Hi-Fi car la majorité des stations radios diffusent en MP3 à un débit de 128 kbps. Mais on peut trouver pire car certaines radios diffusent en 20 kbps ! Heureusement, on peut en trouver qui diffusent à des débits nettement plus élevés : 256, 320 kbps. Il y en a même quelques-unes qui fournissent un débit supérieur à 600 kbps et dans ce cas cela devient tout-à-fait acceptable.
De nombreux sites regroupent les stations de radio qui diffusent sur Internet.
Certains sites classent les radios par pays, par genre et/ou débit de transmission. Il faut donc faire son choix parmi des milliers de stations dans le monde.
Quelques sites qui permettent d'accéder à ces radios, mais en cherchant un peu sur le Web, on doit pouvoir en trouver beaucoup d'autres :
http://www.internet-radio-guide.net/
http://www.listenlive.eu/
http://shoutcast.com/
Maintenant, pour écouter ces radios avec Foobar, il y a quelques manips à faire :
1. Ouvrir Foobar
2. Créer une playlist, (Files, New playlist, puis renommer éventuellement la
playlist en faisant un clic droit sur celle-ci, activer Rename et entrer le nom
choisi. Par exemple "Radios Internet")

3. Lancer le navigateur Internet et saisir l'adresse d'un site contenant les liens vers les stations de radios comme indiqué ci-dessus. Par exemple :
http://www.listenlive.eu/
On arrive sur le site et on sélectionne par exemple le site qui regroupe les radios françaises

Il faut amener le pointeur de la souris sur la colonne qui indique les vitesses de transmissions disponibles, puis faire un clic droit et sélectionner "Copier l'adresse du lien". Dans l'exemple ci-dessus, c'est la vitesse de 128 kbps de la station "Le Mouv" qui est sélectionnée.
4. Revenir dans Foobar, puis ouvrir le menu "Files" et sélectionner "Add location"

5. Clic gauche dans la fenêtre "Add location" qui s'affiche et ensuite clic droit, puis, coller. Le lien apparaît alors dans la fenêtre comme ci-dessous. Cliquer sur OK.

Il suffit alors de pointer sur la station et de cliquer sur "play" dans Foobar.
L'opération doit être répétée pour chaque station souhaitée, mais c'est plus long à expliquer qu'à faire....
27 août 2011
Vive la musique dématérialisée !
Ce sujet commence à être bien connu maintenant mais ce qui l'est moins c'est qu'il est possible d'accéder à des fichiers dits
haute résolution, c'est à dire, qui soient supérieur à la résolution standard des CD classiques que l'on trouve dans le commerce (16 bits / 44,1 KHz). L'offre commence à s'étoffer un peu et de nombreux sites accessibles par Internet proposent de la musique en tous genres jusqu'à des résolutions en 24 bits / 192 KHz.
J'ai donc cherché et j'ai trouvé !
Avant d'aller plus loin, il est nécessaire de préciser qu'on trouve sur la toile quelques détracteurs qui, à juste titre peut-être, mettent en garde les amateurs au sujet de fournisseurs peu scrupuleux qui fournissent des fichiers haute résolution qui ne sont en fait que des fichiers standards simplement ré-échantillonnés. On croit alors avoir à faire à de la haute résolution alors qu'elle n'est pas native, je veux dire par là, que l'enregistrement n'est pas réalisé directement en haute résolution. Mais ce problème devrait rapidement s'estomper car les studios d'enregistrements effectuent dorénavant leur travail directement en haute résolution (au moins 24 bits / 96 KHz) et il y a probablement un bon
moment que c'est le cas pour bon nombre d'entre eux.
Ce qui est plus récent, c'est que des sites, de plus en plus nombreux, proposent maintenant le téléchargement direct des fichiers en haute résolution. Il est important de préciser immédiatement que ces fichiers ne sont pas disponibles sous la forme d'un CD puisque ne répondant pas au standard du CD. Ces fichiers doivent donc être lu avec un "lecteur" logiciel comme celui que j'utilise : Foobar. Mais tous les lecteurs fonctionnant sur PC ou Apple peuvent être utilisés : Windows Media Player, Itunes, MediaMonkey, etc.
Autre remarque, si on souhaite conserver de tels fichiers après téléchargement en les gravant sur un CD, il ne faut pas choisir l'option "graver un CD audio" car dans ce cas le fichier sera transformé en fichier pour CD (16 bits / 44,1 Khz) et il perdra ses caractéristiques haute résolution. il faut graver ces fichiers comme on le ferait pour des images, des fichiers Word ou Excel.
De quoi parlons-nous exactement à propos de résolution ?
Deux éléments sont déterminants : le nombre de bits et la fréquence d'échantillonnage.
(Dans le texte ci-dessous, je ne rentre pas de façon détaillée dans l'aspect mathématique du traitement du signal, ce serait long et fastidieux à faire et à lire, d'autant plus que ce genre d'information abonde sur le Web).
Le nombre de bits détermine la dynamique du signal enregistré. 1 bit vaut 6 dB.
Un CD utilise 16 bits ce qui permet une dynamique de 96 dB. On voit tout de suite que 24 bits permettent une extension de la dynamique, soit : 144 dB.
La fréquence d'échantillonnage doit être égale au double de la fréquence la plus haute à reproduire. Dans le cas de l'oreille humaine, la plus haute fréquence retenue est de 20000 Hz, ce qui soit dit en passant est très largement supérieure à ce que le commun des mortels peut entendre (quand on est très jeune peut-être et surtout lorsque les oreilles n'ont pas été mises à l'épreuve d'intensité sonore élevée et répétée). Lors de l'élaboration du CD, c'est une fréquence de 22050 Hz qui a été retenue pour se donner une marge de sécurité, ce qui nous amène donc la la fréquence d'échantillonnage de 44100 Hz.
Mais alors, les 96 dB de dynamique et la fréquence de 22050 Hz d'un CD ne sont-ils pas suffisants ?
Oui et non, car les conditions d'enregistrement ne sont pas toujours celles qu'il faudrait. Et puis Monsieur tout le monde ne dispose en général pas de moyens d'écoute permettant la mise en évidence de carence à ce niveau là. La majorité des CD produits à travers le monde est destinée à une consommation de masse, celle-ci se faisant via le MP3. Le respect de la dynamique n'est donc pas le critère le plus important pour les producteurs. quand à la fréquence d'échantillonnage, je ne vois pas pourquoi il serait nécessaire de passer de 44,1 KHz à 48, 88.2 ou même
192 KHz, mais il y a certainement une raison.
Un mot sur la taille des fichiers.
La taille d'un fichier audio sur CD se calcule de la manière suivante :
Fréquence d'échantillonnage x nombre de bits x nombre de secondes d'enregistrement x nombre de voies
Soit, pour une seconde d'un CD stéréo (2 voies) classique : 44100 x 16 x 1 x 2 = 1411200 bits = 176400 octets.
Un CD de 60 minutes contient donc un peu plus de 635 Mo (Méga Octets) de données.
Passer à un format haute résolution de 24 bits / 192 KHz "pèse" donc très lourd :
192000 x 24 x 1 x 2 = 9216000 bits = 4,147 Go (Giga Octet) pour 60 mn d'enregistrement.
Ces 60 mn ne peuvent donc pas tenir sur un support tel qu'un CD, il faut passer à un DVD.
Certes la vitesse de transfert des informations sur Internet est de plus en plus élevée et la capacité des disques durs ne cesse d'augmenter, mais quand même !
On comprend donc que les éditeurs de musique s'orientent généralement vers un échantillonnage de 96 KHz.
Ou trouver des fichiers haute résolution ?
www.quobuz.com
www.linnrecords.com
www.itrax.com
www.2l.no/hires/index.html
www.hdtracks.com
www.lessloss.com
Sur les deux derniers sites présentés ci-dessus, il est possible de télécharger des échantillons gratuits suffisamment intéressants pour se faire une idée. A l'écoute la différence avec un bon CD n'est pas renversante, mais il semble tout de même se dégager quelque chose que je traduirais par une amélioration de la transparence et du naturel de la restitution. L'image sonore est plus épanouie. Les échantillons téléchargés depuis le site lessloss.com indiqué ci-dessus font la part belle à la dynamique. je n'avais encore jamais vu les crêtes-mètres de Foobar s'agiter avec une telle amplitude sur les sons de batterie notamment !
Pour visualiser le taux de transfert, le nombre de bits et la fréquence d'échantillonnage dans Foobar, il faut renseigner la zone "Status bar" comme indiqué ci-dessous. On trouve par défaut toute les valeurs affichées exceptée le nombre de bits du fichier lu. Il faut donc insérer ce qui est surligné en bleu dans l'image ci-dessous. (Menu : Display / Default user interface)

Et voilà ce que cela donne. A noter, le taux de transfert, ici de 4608 kbps (Kilo Bits Par Seconde). On est loin du CD standard qui, dans sa version non compressée est de 1411 kbps.

A l'heure de la dématérialisation, les amateurs sont de plus en plus nombreux à acheter des disques en ligne. des sites de vente proposent des œuvres en haute résolution, c'est-à-dire, plus des traditionnels 16 bits / 44100 Hz des CD standards. Il n'est pas rare non plus de rencontrer différents types de fichiers :Flac, Wav, MP3, etc. En effectuant une recherche, j'ai même trouvé un enregistrement en MP2. Je ne savais même pas que ça existait !
Les fréquences d'échantillonnage sont aussi multiples.
La command 'View" présentée plus haut permet de visualiser les types de fichiers, le nombre de bits et la fréquence d'échantillonnage.
Pour réaliser cette vue il suffit de recopier ou de coller ce qui suit dans la zone de création de la commande View :
Fichiers %codec%|$info(bitspersample) bits|%samplerate% Hz|%album%[ '['%album artist%']']|[[%discnumber%.]%tracknumber%. ][%track artist% - ]%title%
Il faut aussi donner un nom à cette vue, par exemple : by format.

L'image ci-dessous montre ce qui apparait lorsque j'active la nouvelle vue. La majorité des fichiers sont en Flac / 16 bits / 44100 Hz. Le chiffre entre parenthèses indique le nombre de dossiers qui reflète ici le nombre de CD. Au sujet des MP3 à 44100 Hz il s'agit bien aussi de dossiers, mais ils peuvent ne contenir qu'un ou quelques fichiers audio (souvenir d'un temps révolu).

Télécommander Foobar, un vieux rêve enfin concrétisé !
Il y a de nombreuses possibilités aujourd'hui pour pouvoir télécommander tout ou partie d'un ordinateur, mais je souhaitais simplement pouvoir accéder à ma discothèque depuis mon canapé à l'instar de ce qu'on peut faire avec un lecteur CD télécommandé.
J'ai vu et lu sur le Web qu'il était possible de réaliser cette opération depuis un téléphone portable et en faisant des recherches, on tombe rapidement sur l'une des applications qui permet de piloter le logiciel Itunes d'Apple via un iphone. Mais, je fais de la résistance et je n'utilise pas ce logiciel car il ne permet pas nativement la lecture des fichiers Flac. Ensuite, mon téléphone portable n'est pas non plus un iphone mais un téléphone fonctionnant sous Android le logiciel développé par Google.
Un petit tour sur l'Android Market en indiquant dans le critère de recherche : "Foobar" et on tombe sur plusieurs applications capables de monitorer Foobar à distance.
Ci-dessous quelques captures d'écrans de ce que l'on peut trouver.
J'en ai donc essayé plusieurs et le fonctionnement est correct. A noter que la plupart de ces applications disposent de versions gratuites et de versions payantes, la différence étant la disparition de bandeau publicitaire avec les versions payantes dont le prix est toutefois assez modeste.
Cela dit, l'utilisation via un téléphone portable est un peu contraignante d'une part par le fait que les informations et images des pochettes sont un peu petites et d'autre part par le fait que le téléphone se décharge un peu vite car ces applications fonctionnent en WI-FI, gros consommateur d'énergie.
L'approche était suffisamment intéressante pour que je creuse un peu le sujet.
J'ai donc commencé à m'intéresser aux tablettes d'autant plus qu'ayant vu ce qu'on pouvait obtenir avec celle d'Apple (l'ipad2), je me suis dit qu'on devait pouvoir obtenir quelque chose de bien avec l'une des nombreuses tablettes qui fonctionnent aujourd'hui sous Android. Après comparaison des divers modèles envisagés, mon choix s'est porté sur un modèle de chez ACER : Iconia Tab A500.

Tablette ACER Iconia TAB A500
Cette tablette possède un écran WXGA de 10,1" soit un peu plus de 25 cm de diagonale, ce qui est bien adapté à l'usage que je souhaite en faire. Elle est équipée d'un processeur rapide, mémoire 16 Go qui peut être renforcée par une carte micro SD, appareil photo avant et arrière (2 et 5 megapixels respectivement), Wi-Fi et Blutooth, prises USB et HDMI. Une batterie de 3260 mAh lui assure une bonne autonomie. Assez complète donc et pas trop chère (de l'ordre de 300 €).
Pour faire fonctionner cette tablette avec Foobar il est tout d'abord nécessaire
de charger sur l'ordinateur hôte le plug-in foo_httpcontrol permettant le dialogue en Wi-Fi avec la tablette.
Il faut ensuite télécharger depuis la tablette l'application de télécommande de Foobar sur l'Android Market.
J'ai essayé toutes les applications que j'ai présenté plus haut et j'ai conservé la dernière. En effet, sans erreur de ma part, c'est la seule application qui permette l'exploitation correcte d'un affichage sur tablette. Les autres applications sont adaptées au format téléphone et sont affichées tel quel sur l'écran de la tablette. C'est un peu frustrant.
Il s'agit de l'application foomote qu'il faudra configurer en lui donnant notamment l'adresse IP de l'ordinateur sur lequel fonctionne Foobar. La marche à suivre est très bien expliquée sur le site du développeur : Banamalon.
Le résultat est à la hauteur de mes attentes :

Les titres de l'album sélectionné apparaissent à gauche dans une colonne de largeur fixe. On trouve le titre des morceaux, le nom de l'album et celui de l'artiste. A droite, sous le nom de l'album et celui de l'artiste une barre de réglage du niveau de sortie de Foobar. Ce réglage est à mon avis perfectible car il est réalisé en pourcentage et non en suivant une échelle logarithmique comme il se doit en audio. A noter la flèche à gauche du numéro de piste qui permet de masquer la colonne de gauche et par conséquent d'allouer tout l'écran à la fenêtre principale. Sous 'image de la pochette, ujne barre représentant l'avance de la lecture et à sa droite, la durée totale du morceau écouté. On
trouve ensuite les petites icones classiques telles qu'on les trouve sur un lecteur de CD : Arrêt, Play, Pause, saut au morceau suivant ou précédent, avance rapide avant et arrière, etc.
La ligne au bas de l'écran n'appartient pas vraiment à l'application mais plutôt à Android. C'est pourtant la quatrième en partant de la gauche qui permet de revenir dans la bibliothèque afin de choisir un autre genre, un autre artiste ou un autre disque de l'artiste en cours.
Cette application relativement récente fonctionne à merveille.
Comme indiqué précédemment, le suis arrivé à Jriver un peu par hasard.
Facile à prendre en mains, ce logiciel offre tout ce que Foobar offre mais avec l'énorme avantage est qu'il est déjà largement formaté et il n'y a donc plus qu'à l'utiliser et organiser sa présentation comme l'on veut et on peut dire qu'à ce niveau là, on est gâté !
Il n'est pas possible ici de décrire toutes les possibilités ici (il y aurait de quoi écrire un livre !), mais en fouillant un peu les divers menus on arrive rapidement à ce qu'on veut.
Tout d'abord, On peut paramétrer l'allure générale de la page d'accueil, et mon choix s'est porté rapidement sur l'apparence "Blue steel", une association de bleu, de gris et de noir assez élégante. Mais il en existe beaucoup d'autres.
Un curseur permet de dimensionner la taille et par conséquent le nombre de vignettes/pochettes
Le menu sous les pochettes (Genre, Artiste, Album, etc) est largement configurable et il est possible de faire apparaitre une grande quantité d'informations parmi celles proposées.

Le cadre supérieur de l'écran est lui aussi configurable et permet d'afficher quelques informations sur 2 lignes, informations qui ne s'affichent que lorsqu'un titre est e cours de lecture.
Il faut faire un clic droit pour accéder au paramétrage de ces lignes.
Sur la première, 'affiche : le nom de l'artiste, le nom de l'album et le titre du morceau en cours,
sur la deuxième, le genre musical, le numéro du titre en cours de lecture et le nombre de titres de l'album. ensuite le timing de la lecture en cours et le temps total du titre, le type de fichier, le nombre de bits, la fréquence d'échantillonnage et le débit binaire.

Lorsqu'on rippe un CD (récent) un genre musical peut être attribué à l'album. Il en est de même lorsqu'on télécharge un fichier audio sur les sites de ventes en téléchargement comme par exemple "Qobuz" que j'utilise.
Comme on peut le constater sur Wikipédia, le nombre de genre possible est très important et les diverses sources audio font apparaitre une quantité incroyable de genre qui ne facilite pas la recherche par genre !
A l'instar de ce qu'on peut faire avec des CD physiques, c'est-à-dire, ceux dont on possède les boitiers, il faut faire
des choix de rangements et créer un certain nombre de dossiers pour s'y retrouver.
Personnellement je ne suis limité
à une vingtaine de dossiers comme ci-dessous :

Il y a des bugs et il faut être vigilants car on peut vite se retrouver avec des dossiers un peu folklorique !
Dans le Jazz, on peut se retrouver avec : "Jazz", "Jazz/Blues", Jazz/rock", etc.
Si pour tous les genres on laisse se
multiplier ce phénomène, on n'arrive plus à retrouver ce que l'on cherche et ou sont classés les fichiers du dernier CD
acheté ou téléchargé !
Sans compter, comme on peut le voir ci-dessus, un dossier du genre "Inconnu artiste" ou
"inconnu genre" ...
C'est dans le dossier "Nouveautés" que sont stockés le ou les derniers fichiers acquis. je peux
donc prendre mon temps pour vérifier les métas-données et les modifier avant de les stocker dans le dossier qui va bien.
Dans le dossier "Qobuz" se trouve les fichiers bruts transmis par Qobuz qui méritent toujours un certain nettoyage pour être
présentables...
Jriver regorge de possibilités de tris et d'affichages.
Il est par exemple (et ça c'est surtout pour les geeks) possible d'afficher les albums par "nombre de bits" de codage
Ci-dessous, affichage des albums codés en 24 bits
Ou par fréquence d'échantillonnage, ci-dessous les albums échantillonnés en 48 kHz
Logiciel assez performant pour ripper les CD. Cela dit la plupart des lecteurs audios récents possèdent des fonctions de ripage étendues et performantes.
J'ai dans ma discothèque dématérialisée un bon nombre de fichiers en MP3 téléchargés ou récupérés il y a fort longtemps. certains ont un taux de compression faible de 320 kbps (Kilo Bits Par Seconde). Tous ne sont pas de qualité équivalente, mais pour les meilleurs il faut vraiment se concentrer pour identifier une différence avec les CD ripés sans compression c'est-à-dire en WAV qui eux sont à 1411 bps.

J'ai fait quelques essais de numérisation de vinyles avec Audacity. Ca fonctionne mais c'est un peu lourd à manipuler.
J'ai entendu parler du logiciel commercialisé par Music Audio très adapté à cela.

Volumio est ce qu'on appelle une distribution, c'est-à dire, une application (au sens ou on peut l'entendre sur les téléphones portables) basée sur Linux qui est un système d'exploitation venant du monde du logiciel libre et par conséquent gratuit.
Ce qui est particulièrement intéressant c'est que ce logiciel ou application ne fait appel à Linux pour ce qui est juste nécessaire à l'application dans le but de perturber au minimum (voir pas du tout) la lecture des fichiers audio.
Comme les ressources informatiques nécessaires au fonctionnement de l'application sont réduites, le processeur utilisé peut donc être de puissance plutôt modeste.
C'est préciséemment ce qu'on trouve sur le SBC (Single Board Computer / ordinateur sur une seule carte - au format carte de crédit) Raspberry Pi qui pour quelques dizaines d'Euros offre toutes les entrées et sorties nécessaires pour une utilisation audio.
Outre les nombreuses sorties USB présentes sur la carte on trouve également une sortie HDMI et un connecteur sur lequel peut s'enficher d'autres cartes au même format pour faire un tas de choses.
Ce qui nous intéresse ici, c'est la possibilité de connecter un DAC et là encore de nombreuses possibilités existent.
La distribution « Volumio » peut être téléchargée sur le site volumio.org qui propose divers versions, car bien sûr selon qu'on la fera executer sur un ordinateur, une tablette ou un smartphone, on ne téléchargera pas la même chose.
La présentation à l'écran sera légèrement différente selon le terminal support utilisé :

De gauche à droite : sur PC, sur smartphone, sur tablette
Le fichier téléchargé est un fichier compacté (.zip) qu'il faut donc décompacté pour obtenir un fichier image (.img).
C'est ce fichier qui devra être chargée sur la carte SD qui sera enfichée dans le lecteur du Raspberry et qui lui servira de mémoire
Il faut un logiciel spécial pour charger le fichier image sur la carte micro SD (un simple copier-Coller ne suffit pas) il faut téléchérger et
utiliser : Win32diskimager.
le cargement prend un certain temps (5 mn environ)
Ensuite une fois la carte dans le lecteur et le RPi3 sous tension, il faut prendre son temps car la période d’initialisation est assez longue. J’ai activé la fonction Hotspot afin que le RPi3 devienne l’émetteur wifi dans la maison. Mon téléphone en main, j’active le wifi et l’écran d’accueil de Volumio apparaît.
Je connecte un disque externe (qui contient mes fichiers audio) à l’une des prises USB et c’est parti.

A partir de cet écran on peut tout faire ! (Sauf ripper des CD).
En haut et à droite, la petite roue dentée permet l'accès aux paramètres de réglage de l'application et notamment sélectionner le DAC que l'application va utiliser.
A l'opposé, en bas et à gauche, "Parcourir" permet de rechercher et sélectionner les fichiers audio sur le support utilisé (dans mon cas, un disque externe USB) mais ça peut être un accés réseau...
Le reste est assez classique pour un lecteur audio, affichage :
- de la pochette,
- du titre du morceau lu, du nom de l'album, du nom de l'artiste,
- de la fréquence d'échantillonge et du nombre de bits,
- Temps lu / temps restant
- type du fichier
A droite de la pochette, le réglage de volumeQue demander de plus ?